Le projet participe à l’articulation de la séquence d’entrée. L’aménagement s’étire dès le portail pour fabriquer l’invite d’accueil, se déploie le long du projet et se termine en gradins pour créer la liaison avec le jardin de la cour haute. Le bâtiment semi-circulaire, simple et sans artifices, est en dialogue avec la courbe des douves. La toiture à double pentes dont le faîtage est tangent au mur d’enceinte, offre une lecture simple des volumes. Elle se prolonge et forme auvent invitant les visiteurs à entrer, profiter des services et prendre leur ticket.
Le projet se positionne sur l’emprise des bâtiments anciens. La toiture du projet se cale avec la hauteur minimum des remparts afin de ne pas s’imposer vis-à-vis des existants. Ainsi, depuis le pont, la toiture du projet est à peine visible. Les façades largement vitrées laissent passer le regard et appréhender facilement l’espace. L’enveloppe se maintient en retrait pour faciliter les cheminements entre les douves du Donjon et la construction.
Le jardin de la haute-cour libéré de son dépôt lapidaire devient une pelouse enherbée et intègre un cheminement le long des douves. L’accès depuis le pont est conservé en pavés, de même nature que ceux existants. De l’autre côté, nous proposons également un principe de gradins en bois qui facilite l’appropriation de ces espaces par les visiteurs. Leur orientation propose une vision orientée vers le donjon et jusqu’à l’horizon et leur positionnement facilite le travail de nivellement doux entre les deux niveaux actuels.